En 1783, Mgr Briand fixe l’emplacement de l’église sur la côte, plus à l’est dans la seigneurie de Maskinongé à peu près à égale distance entre Maskinongé et l’Ormière. M. le curé Antoine Rinfret bénit la pierre angulaire le 17 juillet 1783 et l’église fut bénite le 25 octobre 1785. 

 

En 1831, l’idée de bâtir une nouvelle église émerge encore et on voudrait la changer de place parce qu’on constate des réparations majeures. M. le curé Marcoux expose à Mgr Signay que ses paroissiens ont des idées différentes au sujet de l’emplacement et exprime son découragement devant l’attitude de ses ouailles face à l’érection de cette nouvelle église. Ce projet est abandonné en 1843.

 

En 1833, un nouveau décret vient délimiter le territoire de la paroisse de Maskinongé. Il excluait le fief Petit Bruno, soit le Petit St-Jacques et le rang du fleuve. On y ajoutait une partie de la seigneurie de Lanaudière, soit St-Didace et St-Édouard.

 

En 1853, à la fondation de la paroisse de St-Didace, celle-ci se détacha de Maskinongé pour appartenir à la seigneurie de Lanaudière.

En 1887, on voulait une nouvelle église, une nouvelle sacristie et un nouveau presbytère.

 

On souhaitait sa construction au pont de Maskinongé comme étant l’endroit de la paroisse le plus central et le plus populeux. Sa construction, après de nombreux conflits, a même provoqué un schisme qui dura 22 ans à cause d’une vingtaine de citoyens. Ce n’est qu’en 1891 que la quatrième église s’est construite. C’est notre église actuelle. Malheureusement, le 27 août 1991, une tornade très violente et sournoise défigure le village en 27 secondes. Miracle ! Tout le monde est vivant.

 

 

                                                                                        Réf : L’Histoire de Maskinongé

                                                                                        Auteur : Jacques Casaubon

 

Nicole Dupuis

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