Louis, son cinquième enfant est né à Maskinongé le 25 janvier 1705; son baptême fut le premier à être administré sur les bords de la rivière Maskinongé.

 

Ce Jean Sicard, de la ville de Castres Languedoc, en France, avait épousé en 1694, à Saint-Pierre de l’Île d’Orléans, Geneviève Ratté âgée de seize ans. Les deux époux y demeurèrent environ six ans. Ils quittèrent ensuite pour venir s’établir au bas de la rivière Maskinongé. Il n’y avait là à cette époque que quelques familles telles : les Baron, Lemyre, Dupuis, Bélair, Lupien, Fleury, Vanasse, Desserres, Bastien et Vertefeuille.

 

La paroisse de Maskinongé a d’abord été reconnue par Mgr De St-Vallier, évêque de Québec vers 1720. Un premier règlement a été signé par l’Évêque, le Gouverneur de Vaudreuil et l’Intendant Bégon, le 21 septembre 1721, déterminant les limites et l’étendue de la paroisse. Le Roi a confirmé ce règlement par arrêt du Conseil d’État, le 3 mars 1722, lequel arrêt fut enregistré au Conseil supérieur, le 5 octobre de cette même année.

 

On peut considérer que le seigneur Joseph Petit Bruneau est le fondateur de la paroisse de Maskinongé. C’est lui qui donne du terrain à la fabrique de Maskinongé pour bâtir une église et un presbytère moyennant qu’on y fasse célébrer en perpétuité trois messes basses au mois de novembre pour les défunts de la famille Bruno (Bruneau) dont il est l’ancêtre.

 

Une première église-chapelle a été construite à l’été1713. On rebâtit une deuxième église-chapelle vers 1730 au bord de la rivière Maskinongé. Elle a été détruite par un incendie le jour de Noël 1758. Elle avait son cimetière.

 

En 1763, à la seigneurie De Carufel, la seigneuresse Geneviève Sicard De Carufel avait obtenu la permission de M. Perrault, vicaire du chapitre de l’Église dans Trois-Rivières, de bâtir un presbytère spacieux dont la moitié serait une chapelle dédiée à St-Jean, l’évangéliste. Ce presbytère serait bâti dans l’Ormière ou Carufel sans l’autorité de l’évêque. Mgr ne pouvait accéder à son désir et il reprochait au grand vicaire Perrault d’avoir permis la construction de cette chapelle alors qu’il était en voyage en France.

 

Une assemblée est tenue le 30 août 1767 par le père Dominique Pétrimoulx sur la nouvelle construction d’une église construite en brique sur le même site au Bas de la Rivière. L’entrepreneur se voit obligé de respecter les charges, les clauses et les conditions mentionnées. Ce projet ne se réalise pas.

 

 

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