20 ans se sont écoulés depuis ma première rencontre -virtuelle- avec John Irving, devenu depuis mon romancier américain préféré.

À l’été 1980, j’avais découvert « Le monde selon Garp », une oeuvre «débordante d’humour et d’énergie qui, par ses personnages colorés et son foisonnement de péripéties» m’avait complètement subjugué.

Ce n’est pas uniquement un livre que j’ai le goût de suggérer ici. C’est un nom : John Irving. Un de ses romans vient tout juste d’être porté à l’écran (il était en nomination aux Oscar) : « L’oeuvre de Dieu, la Part du Diable ». C’est à voir, à lire, à vivre.

Si vous préférez un John Irving plus récent, parcourez les pages d’«Une veuve de papier» publié en 1999, « un conte merveilleux, où, si le chagrin a la vie longue, l’amour se trouve et se retrouve ».

Depuis le 3 janvier dernier, je me régale de la poésie de Raoul Duguay. Un poème par jour, le matin « sous la musique modale du vent dans les feuilles le regard embrassant les quatre horizons ». Le recueil s’intitule «Nu, tout nu» aux Éditions Trois-Pistoles.

« À l’automne de ma vie
Dans les vertèbres de mes mots
J’ai planté l’espérance »

Que les gens de mon pays préfèrent « les mots en éclats de lumières » de nos poètes plutôt que les mots en éclaboussures de nos humoristes ?

Sur ce, je vous souhaite de beaux et bons moments, un livre à la main, un sourire en coin.

                                                                                                               Bon été !

Daniel Béland

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