LE BONHEUR DE LIRE
Il y a le bonheur, et puis
il y a des bonheurs plus petits :
on les appelle d’AUJOURD’HUI.
                                                                Philippe Delerm

La retraite nous permet de prendre le temps, de le perdre, de temps en temps. De faire foule de choses, paresseusement.

Parmi les pensées paresseuses du paresseux que je suis, il m’est venu celle de vous suggérer la rencontre d’un auteur qui, tout en louant le travail, ne cache pas sa préférence pour les plaisirs de VIVRE.

Son nom ? Philippe Delerm. Il a écrit " Il a plu tout le dimanche ", un livre à donner le goût de la très douce oisiveté.

Parlons-en.

De tous les éléments qui concourent à la splendeur de la paresse, Philippe Delerm retient surtout son rythme alangui : " Rentré chez lui, Monsieur Spitzweg pose sur le platine le C.D. du concerto pour piano n^o 21 de Mozart, mouvement lent. Il tira son fauteuil vers la porte-fenêtre ouverte. Des enfants jouaient encore dans le square. Il se sentait très bien... Plus tard, il se versa deux larmes de porto dans un verre doré ".

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