LE PLAISIR D’ÉCRIRE

C’était le 7 mai dernier. L’atelier d’écriture revêtait un caractère presque intime. Quatre personnes dont l’animatrice Pauline Caumartin, étaient réunies autour d’une table, dans un petit coin de la bibliothèque. Je me revoyais à la petite école de mon enfance où Pauline était ma grande amie. Elle avait apporté des livres et quelques objets, histoire de piquer notre curiosité. Peut-être voulait-elle aussi dissiper une certaine crainte pour ne pas dire une crainte certaine face à l’écriture.

Après quelques échanges, elle nous parla de l’écriture comme étant un loisir, une thérapie, un plaisir surtout; je crois que ce n’est pas ce que j’éprouve en écrivant ce rapport : je ressens plutôt la pression des " rédactions " que nous devions faire à l’école et j’ai peur de la note que vous me donnerez. Cependant mis à part l’évaluation, je m’amuse bien à écrire.

Et c’était justement l’objectif de Pauline : nous démontrer le plaisir d’écrire pour soi, en jouant avec les mots, en inventant des histoires, en se confiant à une page blanche, sans crainte d’être jugé, sans peur de trahir quiconque. Lorsqu’on écrit, on peut ne le faire que pour soi, mais on peut aussi écrire pour en faire profiter les autres. L’écriture peut être aussi une bonne compagne dans des moments de solitude.

Elle nous a parlé du journal des gratitudes et du journal personnel que nous n’écrivons que pour nous-mêmes. Elle nous a aussi invitées à écrire nos mémoires pour les laisser à nos proches.

Elle nous a également fait des suggestions de lectures pouvant nous inspirer et faciliter l’écriture.

Ensuite, sans trop nous en rendre compte, nous sommes arrivées au moment où bien habilement, Pauline nous a proposé l’activité d’écriture, sous une forme assez amusante et pas très menaçante. Bien que libres de le faire, toutes ont voulu y participer. Nous n’avons pu en retirer que de bonnes choses.

Ce fut un après-midi non seulement enrichissant mais aussi fort agréable, avec une excellente animatrice qui nous a dit avoir passé de très bons moments avec nous.

Nous avons tellement apprécié, que nous avons souhaité un autre atelier. Nous espérons que vous viendrez découvrir avec nous, les joies et les bienfaits de l’écriture.

Gilberte Lessard

 

VISIONNEMENT ET ANALYSE DU FILM

" LE DERNIER SOUPER " 99.09.02, 18h00

Nous sommes sept devant l’écran : Gilberte, Anne-Marie, Marie-Paule, Lise, Gaston, Claude et moi. Au menu un poulet ou si vous voulez un shérif.

Le vin est bon mais, gare à la carafe bleue. Gare aussi à l’intolérance. Défilent, entre autres, un écolo, un macho, un prêtre au propos excessif. La facture ? On les élimine...

La projection est terminée. La discussion s’amorce. La plupart ont trouvé le film très violent (à cause de la carafe bleue : elle contient un vin blanc au parfum d’arsenic...).

Quant à nous, au souper, que du vin au bouquet exquis. Pas de shérif, non plus. Que du poulet et des propos nuancés. Ce ne sera pas notre dernier souper.

Daniel Béland

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