Gaultier dit Larouche, accusé de meurtre le 18 décembre 1686, est trouvé coupable par la Prévôté de Québec. Il est condamné à être conduit à l'entrée de la cathédrale "pour y faire amende honorable, tête nue, la corde au cou et une torche ardente dans la main". Il doit ensuite quitter la ville pour toujours. Dix jours plus tard, le malheureux fait appel au Conseil Souverain, plaide non coupable et sa sentence est permutée. Il doit verser 300 livres à la veuve de Petit, 100 livres au Roi, sans mentionner les frais de la cour. Cet événement est une catastrophe morale et économique pour Gaultier.

Le 27 mai 1690, Jean Gaultier dit Larouche meurt et est enterré à Québec. Il était âgé de 45 ans. C'était un homme charmant mais abattu par les événements.

Angélique Lefebvre ne pleure pas son époux très longtemps. Dès septembre 1690, elle convole en secondes noces avec Pierre Brunet, menuisier, originaire de St-André de Niort dans le Poitou. Ils ont trois garçons : Jean, Pierre et Louis.

En 1694, le couple procède à l'inventaire des biens de Jean Gaultier et, le 3 mai 1695, le patrimoine est partagé entre ses six enfants vivants. La propriété de St-Joseph à Charlesbourg reste entre les mains d'Angélique Lefebvre. Pierre et Angélique la vendront à Joseph Blondeau dit Lafranchise le 12 mai de la même année.

Jean Gaultier dit Larouche et sa femme furent les parents de sept enfants.

François, baptisé le 12 octobre 1675 à Québec, outilleur comme son père, épousa Louise Augran (dix enfants) puis en 1716, il se maria à Marie Marchand (quatre enfants).

Catherine-Angélique née dans la Basse-Ville fut baptisée le 25 avril 1677. Cette ancienne étudiante des Ursulines a épousé Pierre Samson en 1695 et plus tard, Edouard Clément.

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