Nous garderons toujours en mémoire la bonté d’une enseignante, d’une collègue de travail, d’une amie.

" L’espérance a une soeur qui s’appelle souvenir ".

                                                                                 Au revoir " Mimi "

Louiselle et Lucille

HOMMAGE À JEAN-PAUL

                Monsieur Jean-Paul Beauchamp est décédé le 1er mars 1999 et son départ nous a plongés dans une grande tristesse. Nous voulons aujourd’hui évoquer ses qualités et sa brillante carrière d’enseignant.

" Maître d’école " dans l’âme, M. Beauchamp, né à Montréal, y a fait ses études et était diplômé du Collège André Grasset. Jusqu’au moment de sa maladie, il a d’ailleurs assisté régulièrement aux réunions des " Anciens " du Grasset. Il a débuté comme professeur à l’école primaire, puis secondaire, pour occuper ensuite les postes d’assistant-directeur et de directeur. Mentionnons, entre autres, les écoles primaires Gabriel-Sagard, Barthélémy-Vimont et St-Gérard, et l’école secondaire Philippe-Perrier.

Le dernier poste que M. Beauchamp a occupé avant sa retraite était celui de directeur de l’école primaire St-Gérard. Tout en se consacrant avec ferveur à l’enseignement, il caressait ardemment un grand rêve : celui de s’installer un jour à la campagne, sur une ferme. C’est d’ailleurs à la campagne qu’il passait tous ses étés, avec sa famille, en pleine nature. Et alors qu’il n’avait que 53 ans, l’heure de la retraite sonna pour lui. Il vendit sa propriété de Montréal-Nord, il acheta la ferme de St-Léon, il vint s’y installer, y cultiva un jardin et y fit l’élevage des lapins et des poules.

Nous rendons hommage à cet homme de coeur, à l’esprit vif et éclairé, un homme honnête et intègre pour qui tout ce qui méritait d’être fait méritait d’être bien fait, un être à l’âme généreuse qui a su aimer et se faire aimer, un homme accueillant, chaleureux, pour qui les valeurs familiales étaient primordiales, un homme qui a su assumer les vicissitudes de la vie avec détermination, courage et une foi à toute épreuve et pour qui partage et pardon avaient tout leur sens. Un homme fort et fragile tout à la fois, c’était M. Jean-Paul Beauchamp, mon père.

Diane Beauchamp

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