Le Cap aux Oies est aussi une réalité. C’est " un promontoire qui déboule de la rive nord du fleuve Saint-Laurent jusqu’au milieu de la voie navigable..." Vous le trouverez " presque à mi-chemin entre les villages de Saint-Irénée et de Les Éboulements " en suivant " une route gravelée " qui débouche " sur l’arête même du cap ". p. 7

" Cap aux Oies ", c’est également un très beau livre. Un ravissement concocté par Jean O’Neil. C’est un très beau carnet de voyage truffé de 89 courts textes, beaux comme des rêves:

" Tandis que les goglus vocalisent
Et sifflent à n’en plus finir
Que l’été est un passe-temps
Pour les oiseaux pour les amants ".

O’NEIL, Jean, Cap aux Oies, Libre Expression, 1980, 243 p.

 

" LUMIÈRE DES OISEAUX "

Pierre Morency offre, dans ce livre, des histoires où les oiseaux tiennent le premier rôle. Ils ont pour noms Pic flamboyant, Moucherolle huppé, Paruline masquée, Gros-bec, Bruant, Roitelet, Goglu...

Tout au long du livre, nous sommes entourés de cris, de chants, de rires d’oiseaux. Le livre de Morency est en lui-même un oiseau puisqu’il nous " prend et nous fait voler dans notre tête ". p. 13.

L’auteur nous raconte 22 belles histoires où nous pouvons suivre des yeux les oiseaux... " moments élargis où la contemplation... répare... les semaines vécues à ras du sol ". p. 39

MORENCY, Pierre, Lumière des Oiseaux, Boréal, 1992, 325 p.

À " Cap aux Oies ", vous rencontrerez sûrement un " Amour de Swann " qui, sur les rives de l’" Estuaire ", vous lira, à la " Lumière des Oiseaux " un poème que l’on pourrait imaginer ainsi :

Pour faire un *été
Il suffit d’un trèfle et d’une abeille.
Un seul trèfle, une seule abeille.
Et de la rêverie.
Faute d’abeille, la rêverie suffira.
                        " Lumière des Oiseaux "
p. 159

*une prairie, dans le texte original.

Daniel Béland

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