François est arrivé au début de 1660  et lors du recensement de 1667, il est au service de Marc Barreau qui gère l’une des fermes de Charles Aubert de La Chesnaye, le plus influent homme d’affaires de la colonie.

Le 3 novembre 1676, aux Trois-Rivières, François, fils de Charles et de Marie Pernelle de Saint-Hilaire-sur-l’Autise, épouse Étiennette Leclerc, fille de Florent et de Marie Gendre.

Le couple Bergeron-Leclerc se fixe aux Trois-Rivières pour quelques années. François et Étiennette sont les parents de neuf rejetons dont trois des quatre fils semblent avoir préféré l’appel de l’Ouest… au mariage.

Cependant, il y en a un qui est attiré par le mariage : Pierre. Il est né à la Rivière-du-Loup-en-haut (Louiseville) et il épouse le 28 avril 1716, Madeleine Giguère, fille de Martin et de Marie-Françoise Pinard. Pierre et Madeleine sont les parents de huit enfants dont quatre fils, tous nés à Louiseville. Les aïeuls, François et Étiennette finissent leurs jours à Louiseville chez leur fils. François décède en 1726 à l’âge de 81 ans et Étiennette en 1715.

DOMINIQUE

Le troisième Bergeron est originaire de Gascogne. Ce Bergeron prénommé Dominique contracte deux unions, en 1698 et en 1704. Trois de ses quatre fils décèdent, en bas âge soit à 6, 12 et 18 ans. L’autre, Jacques-Marie né en 1702, semble être le seul à avoir eu des descendants qui se seraient fixés à Québec et à Montréal. De ses trois filles, une seule, Anne, se marie. Elle épouse Jean-François Landron. Ce couple n’eut pas de progéniture.

BARTHÉLEMY

Originaire d’Amboise en Touraine, ce boulanger de métier, dont l’arrivée au Canada se situe vers 1664, semble vouloir s’établir à Québec où, associé à quelques amis, il met sur pied un commerce de pâtisserie. Le destin étant ce qu’il est, Barthélemy abandonne son pays d’adoption pour aller vers l’Acadie où le conduisent ses expéditions avec d’Iberville. Revenu à Québec quelques années plus tard, il épouse une jeune fille de l’Île d’Orléans : Geneviève Serreau de Saint-Aubin. De ce mariage célébré après 1696, naissent au moins dix enfants. La descendance de Barthélemy et de Geneviève se perpétue en Acadie mais quelques Bergeron reviennent au Québec après la déportation des Acadiens. Plusieurs Bergeron de Saint-Grégoire de Nicolet l’ont pour ancêtre mais l’histoire de Barthélemy est principalement reliée à l’Acadie.

CONCLUSION

Quelle famille que ces Bergeron ! L’historique de ces quatre souches est loin d’être banale.

Enfin, j’ai trouvé de la documentation sur cette belle lignée de François et Geneviève qui sont, sûrement, les ancêtres des Bergeron de notre patelin : ceux de Gilberte et tous ceux qui portent ce patronyme ou qui l’ont acquis par alliance.

Louise B Lafrenière

Sources : Nos ancêtres (No 19)
La Presse
Nos racines (136)

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