Louis s’absente parfois pour son travail. Ainsi, certaines églises bénéficient de son talent : Sainte-Anne-de-Beaupré, L’Ange-Gardien sur la côte de Beaupré et Saint-Pierre de l’Île d’Orléans. Il exécute aussi plusieurs contrats au Collège des Jésuites de Québec.

Pour donner une idée de son travail, le livre de comptes de la Fabrique de Charlesbourg révèle qu’il participe à la décoration intérieure de cette église. En 1707, il oeuvre dans le chœur ; en 1709, il exécute un dais et entre 1713 et 1720, il sculpte le retable (dans les églises, construction verticale, peinte ou sculptée, placée à l’arrière d’une table d’autel).

DESCENDANCE

Dix enfants naissent d’Antoinette et de Louis : Geneviève, Nicolas, Louis, Pierre, Charles, Marie-Antoinette, Anne, Marie-Madeleine, Thomas et Marie-Thérèse. Quatre seront victimes de mortalité infantile : Geneviève, Charles, Thomas et Marie-Thérèse.

Nicolas, l’aîné, vit à Charlesbourg et se marie trois fois. Il épouse successivement Marie-Josèphe Bédard (1712), Catherine Allard (1719) et Marie-Josèphe Tessier (1737). Avec sa dernière épouse, il déménage à Contrecoeur. Plus instruit que les autres, il devient huissier de la seigneurie Notre-Dame-des-Anges. Il exerce la charge de marguillier à la paroisse de Charlesbourg et celle de capitaine de la milice. Il a étudié au Collège des Jésuites et a été pensionnaire au Petit Séminaire de Québec. Vingt enfants naissent de ces trois mariages.

Louis, le second fils de l’ancêtre, épouse Marguerite Sigouin (1719) et s’établit sur la ferme de ses beaux-parents. Son fils, Louis, va du côté de l’Île Dupas tandis que son frère s’établit près de là, soit à Berthier et ensuite, à Lanoraie.

Pierre, lui, est maître cordonnier. Il épouse Marie-Ambroise Chalifour en 1720. Il s’installe au rang Saint-Pierre de Charlesbourg (Orsainville) et de là, il part pour Saint-Joseph de Beauce en 1737. Ses fils s’y marient et s’y installent.

Quant à Marie-Catherine et Anne, elles se marient le même jour, soit le 20 avril 1720 à Charlesbourg. Marie-Catherine épouse Martin Lefebvre et déménage avec lui à Beaumont, près de Québec ; Anne s’unit à Louis Gillebert dit Comtois, officier dans les troupes du détachement de la marine et s’installe avec lui à l’Île Dupas.

Enfin, Marie-Madeleine se marie en 1730  avec Joseph LeCompte, menuisier. Ils sont accueillis chez Antoinette et Louis.

24

Page : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
          21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36