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Jacqueline, née à Saint-Germain de Loisé, baptisée le 10 avril 1659 arrive en Nouvelle-France en 1662 avec ses parents. Elle étudie chez les Ursulines de Québec. Elle marie Pierre Joncas le 8 juin 1672.Elle décède le 21 février 1736 à Montmagny à l’âge de 76 ans et 10 mois. Jacques, l’aîné des garçons, est né le 6 février 1664 à Château-Richer. C’est son nom qui apparaît le premier dans le répertoire des mariages de Montmagny. Le 21 avril 1686, il épouse Françoise Fournier. Il s’adonne à l’agriculture comme son père et élève une famille de 14 enfants. Il meurt en 1738 et est inhumé à Montmagny le 1er mai. Martin, né le 27 mars 1672, se marie à Françoise Nolin, le 13 octobre 1698, à Saint-Pierre de l’île. Il est le père de 12 enfants. Il meurt le 16 octobre 1728, à Montmagny. (Je suis une descendante de Martin.) Françoise, née le 9 août 1674, est la dernière à être baptisée à Sainte-Famille. Elle étudie aussi chez les Ursulines de Québec. Le 21 février 1689, elle s’unit à un excellent parti : Pierre Bernier. Ils sont les parents de 13 enfants, tous baptisés à Cap-Saint-Ignace. À la mort du premier seigneur Bernier en 1713, Pierre succède à son père. C’est ainsi que Françoise mérite le titre de seigneuresse. Elle est inhumée le 23 septembre 1741, à l’Islet. Paul, baptisé le 19 septembre 1677, se marie à l’âge de 18 ans à Françoise Pâquet, le 25 avril 1695, à l’église Notre-Dame de Québec. Ses témoins sont des personnages distingués de la capitale. Le couple élève ses dix enfants sur une concession, à la Rivière du Sud (Montmagny). En 1731, Paul a, alors, l’idée d’aller vivre à Québec, le petit Paris d’Amérique. Paul est inhumé le 17 février 1736, dans sa nouvelle paroisse. L’ancêtre, Robert Boulay meurt le 24 mars 1707 tandis que Françoise, son épouse, quitte à son tour les siens le 28 janvier 1709, à Montmagny. CONCLUSION A la lecture des textes parus, si j’ai piqué votre curiosité et que vous voulez en apprendre plus sur vos ancêtres, je vous suggère d’aller faire une saucette à la « Maison de nos aïeux » à l’île d’Orléans. Là, on saura vous dire si vos ancêtres se sont installés à l’Île à leur arrivée. On y retrouve de la documentation et, surtout, une grande maquette qui nous permet de visualiser les lots qui furent dévolus à nos ancêtres. 25
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