MGÉNÉALOGIEM

 Après dix ans de collaboration au journal, c’est avec un petit pincement au cœur que j’ai décidé de céder ma place. Au fil des ans, équipières et équipiers ont quitté tandis que d’autres se sont ajoutés. J’ai eu beaucoup de plaisir à côtoyer chacune et chacun. De belles amitiés se sont développées. Faire partie de l’équipe du journal m’a beaucoup apporté. J’ai retiré énormément à composer sur différents sujets mais surtout, j’ai aimé les recherches que j’ai faites en généalogie. J’aurais voulu vous faire connaître d’autres familles mais le manque de documentation m’a limitée.

 Pour clore ces généalogies, les membres de l’équipe du journal m’ont demandé de vous faire connaître mes ancêtres. Je vous livre donc mes recherches sur ma famille…

 LES BOULAY

 ORIGINE

Mon ancêtre, Robert Boulay, est né vers 1630 à Saint-Germain de Loisé, petite localité faisant maintenant partie de l’agglomération de Mortagne-au-Perche. Ce laboureur épouse Françoise Garnier (Grenier) en 1658 à Saint-Germain de Loisé, sa paroisse natale.

Il semble qu’une affreuse disette sévit durant ces années. Quelques registres portent la mention « mort de faim ». Est-ce cette calamité qui amène le couple à venir s’établir en Nouvelle-France préférant prévenir que guérir ? Toujours est-il qu’au printemps 1662, Robert Boulay, sa femme Françoise et leur fillette Jacqueline s’embarquent pour une longue et très pénible traversée qui les amène en Nouvelle-France.

 ARRIVÉE ET INSTALLATION

Après son arrivée, où la famille Boulay passe-t-elle son premier hiver ? Personne ne peut y répondre. Dès 1663, Robert et sa famille s’établissent dans la paroisse de Sainte-Famille de l’île d’Orléans où ils avoisinent Pierre Boucher, dit Pitoche, et Pierre Roche.

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