enfants en plus des deux filles de sa deuxième épouse ?

La vie continue pour cette jeune veuve.  Ses garçons se marient.  Ils quittent la grande maison que le sieur Baril avait fait construire et que les fils, surtout Joseph, ont meublée.  Vers 1741 pour échapper à la solitude, elle déménage chez son fils, Gervais, de l’autre côté du fleuve, à St-Pierre-les-Becquets.  Fait assez inusité : de son vivant, Catherine Dessureau enterre six de ses sept fils.  Après ces années éprouvantes, Catherine Dessureau, troisième épouse de Jean Baril, part pour son dernier voyage.  Elle décède chez son dernier fils, Gervais, le 2 août 1748.  Ses restes mortels sont mis en terre à Saint-Pierre-les-Becquets.

OÙ VIVENT-ILS ?

La Mauricie, berceau des Baril, compte plus de 225 familles portant ce nom dont plus de la moitié vivent à Trois-Rivières et dans les villes avoisinantes, notamment au Cap-de-la-Madeleine et dans l’agglomération de Bécancour.  Les Baril sont nombreux, aussi, à Shawinigan, à Louiseville et dans d’autres paroisses de la Mauricie ainsi que dans plusieurs villes du Québec, du Canada et même des États-Unis.

UN DESCENDANT REMARQUABLE !

Quel homme que ce Jean Baril !  Ses descendants semblent avoir hérité des qualités de cet homme juste, travailleur, discipliné et bon père de famille.  Natif du comté de Champlain, Robert Baril s’installe à Louiseville où il fait carrière comme professeur.  À l’école secondaire L’escale, au début Robert Baril enseigne les sciences et, par la suite, on le retrouve professeur de français en 4e secondaire.  Robert s’implique énormément auprès des élèves finissants de 5e secondaire.  Il chapeaute plusieurs comités devant mener à bien les différentes activités des finissants : prise de photos et album des finissants, défilé de mode, comité de la bague ainsi que plusieurs autres sous-comités.  Cet homme dévoué est très présent dans l’école.  C’est à pied levé qu’il accepte la tâche de suppléant à la direction où il fut très apprécié des enseignants et des élèves.  Depuis qu’il est à la retraite, il fait beaucoup de travaux en rénovation intérieure.  Ce talent lui vient sûrement de ses ancêtres Baril.  Robert a été un excellent collaborateur au journal "Le Hameau", à ses débuts.  Nous, l’équipe du journal, gardons un très bon souvenir de ce compagnon de travail et nous regrettons son départ.

Louise B. Lafrenière

Source : "Nos ancêtres" (no 31)
Roman historique : "Ceux de la rivière"
de René P. Dessureault

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