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MGÉNÉALOGIEM LES BARIL ORIGINES Après plus de trois siècles, on n’est toujours pas fixé, avec certitude, sur la province d’origine de l’ancêtre Jean Baril, fils de François Baril. Il serait né vers 1646. Ni acte d’état civil, ni contrat de son premier mariage ne viennent nous fournir ce détail historique. L’acte a été perdu et le contrat, s’il a existé, demeure introuvable. François, un fils du deuxième lit, a porté le surnom de Saintonge; de ce fait, les généalogistes en concluent que cette province française doit être celle d’où provient l’ancêtre, Jean Baril. Il est certain que Jean Baril se trouve au pays en 1667 car le 20 novembre il signe, comme témoin, un contrat rédigé par Jacques de Latousche, notaire à Cap-de-la-Madeleine. PREMIER MARIAGE Vers 1674, étant au pays depuis sept ou huit ans, Jean Baril pense à fonder une famille. L’élue est Marie Guillet née le 13 octobre 1658. Marie est le septième enfant de Pierre Guillet dit Lajeunesse et de Jeanne de Saint-Père qui sont parmi les premiers colons de Cap-de-la-Madeleine. La cérémonie nuptiale a certainement eu lieu à Cap-de-la-Madeleine, lieu de résidence des Guillet. À seize ans, la jeune fille accepte comme compagnon de vie un homme d’une dizaine années son aîné. Ce mariage est de courte durée car Marie meurt quelques jours après son 23e anniversaire de naissance. Elle est inhumée à Champlain le 20 octobre 1681. La même année, les Baril sont recensés à Batiscan. Jean est dit âgé de 35 ans; ses enfants sont alors : Marie-Catherine, 6 ans qui épousera, en 1696, Jacques Massicot, pionnier de Sainte-Geneviève-de-Batiscan. Elle est la première canadienne à porter le patronyme Baril. Ils sont les ancêtres de notre consoeur Jeanne Massicotte; Louis, né en 1678 épousera Charlotte Trottier ; Jean dit Duchesny, né en 1680. Il unira sa destinée à Judith Blanchet, en 1704.
DEUXIÈME MARIAGE Le 24 mai 1684, le notaire François Genaple rédige le contrat de mariage de Jean Baril et d’Élisabeth Gagnon, fille de Robert Gagnon et de Marie Parenteau. Le mariage a lieu le lendemain, dans l’église paroissiale de Sainte-Famille, à l’Île d’Orléans. L’acte indique que l’époux est âgé de 35 ans (selon ce document l’ancêtre serait né en 1649), qu’il habite Batiscan et qu’Élisabeth, âgée de 23 ans, 19
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