UNE DOUZAINE D’ENFANTS

François, l’aîné, baptisé à Sainte-Famille (I.O.) en 1682, épouse Marguerite Bergeron (13 enfants).

Étienne se marie à Marie-Anne Lavergne (3 enfants).

Marie unit sa destinée à Simon Houde en 1703.

Pierre est baptisé le 25 décembre 1688 à Sainte-Famille. Sa destinée demeure inconnue.

Simon, né en 1691, est inhumé à Saint-Nicolas le 18 avril 1708.

Joseph, ordonné prêtre Récollet à Montréal sous le nom de Père François, se noie à Verchères. On enterre son corps le 22 mai 1722 à Contrecoeur.

Geneviève, Marie-Marguerite, Élisabeth-Agnès et Marie-Ursule épousent respectivement Jean-François Boucher, Joseph Boucher, Nicolas Bergeron et René Rousseau.

Jean-Baptiste partage sa vie avec Ursule Rousseau.

Michel, le cadet, décède le 18 juillet 1715, à l’âge de 10 ans.

 

DÉCÈS ET REMARIAGE
Anne Lereau décède le 20 juillet 1715, quelques jours seulement après son fils Michel, laissant un grand vide dans la famille.

Quelque temps après, une digne personne, Suzanne Métayer, originaire de Saint-Barthélemy de La Rochelle, veuve deux fois et mère de sept enfants, tomba dans l’œil amoureux du veuf François.  Ils convolèrent en « nouvelles noces » le 8 février 1717 à Saint-Nicolas.  Puis les registres paroissiaux deviennent muets.  Il est à espérer qu’un jour un chercheur chanceux trouvera un contrat de notaire, non encore inventorié, qui apportera quelque lumière au sujet des derniers jours de l’ancêtre et de sa nouvelle épouse.

ÉPILOGUE
Louis Fréchette, premier poète canadien-français à être honoré par l’Académie française, est un descendant de l’ancêtre François qui, lui, ne savait pas signer.  On doit à Louis Fréchette l’épopée nationale : « La Légende d’un peuple ».

UNE DESCENDANTE DE FRANÇOIS
Notre région ne compte pas beaucoup de familles portant le patronyme Fréchette.  Mais ne dit-on pas que la qualité l’emporte sur la quantité ?  Native de St-Léon-le-Grand, Nicole Fréchette Chevalier appartient sûrement à la lignée de François Fréchette.  Nicole débute sa carrière au Primaire.  Par la suite, elle devient professeur de mathématiques et de français en 1re secondaire.  Pour  avoir  partagé le  quotidien de cette femme énergique et vive, je peux vous confier tout bas, un petit secret : avec Nicole, il faut que ça bouge.  Est-ce un trait de caractère hérité de son ancêtre ?  Maintes fois, lors des révisions de mathématiques à la fin de l’année scolaire, je l’ai vue « la broue dans le toupet »!  Pendant toutes ces années à l’École secondaire L’escale, Nicole fut une compagne de travail très disponible, une joyeuse complice mais surtout une grande amie que j’estime toujours énormément.

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