GÉNÉALOGIE

LES FRÉCHETTE

À l’origine, on utilise le nom de famille Freschet, Frechet ou Frichet car on fait allusion au propriétaire d’une terre en friche.  Aujourd’hui, les descendants se reconnaissent tous sous le patronyme Fréchette.

L’ANCÊTRE
François Fréchette, l’ancêtre né vers 1656, est originaire de l’île de Ré située à 18 kilomètres de La Rochelle, en Aunis.  Sa ville natale est Saint-Martin-de-Ré, la capitale.  Il est le fils d’Étienne Fréchette et de Marie Belin. François apprend le métier de charpentier de navire.  Poussé par le goût de la mer et de l’aventure, il s’embarque pour la Nouvelle-France.

PREMIÈRE PRÉSENCE
C’est le 2 décembre 1677, à Québec, que François Fréchette se présente officiellement chez le notaire Rageot.  Il n’a que 21 ans mais il se dit prêt à épouser Catherine Méliot âgée de 32 ans et mère de 5 ou 6 enfants.  Des circonstances, heureuses ou malheureuses, font que Catherine Méliot préfère épouser Pierre Bouvier, veuf avec 5 enfants.

Dépité, François se laisse oublier pendant quelques années.

À SAINTE-FAMILLE
Le 18 janvier 1680, François Fréchette épouse Anne Lereau (aujourd’hui L’Heureux) à Sainte-Famille, Île d’Orléans.  Anne, 5e enfant d’une famille de 7, a été baptisée à Château-Richer, le 7 juin 1665.  Elle est la fille de Simon Lereau et de Suzanne Jaroussel.  Lors de ses épousailles, elle a à peine 15 ans.

Il est difficile de dire où se logea la famille Fréchette au lendemain du mariage.  Le recensement de 1681 affirme que François possède, à l’île d’Orléans, une ferme voisine de celles de Nicolas Drouin et de Pierre Asselin.  La famille vivait peut-être sur la moitié de la ferme de feu Simon Lereau, le père d’Anne.

François, charpentier de navire, ne refuse pas l’ouvrage.  Il construit ou répare des chaloupes  ou  autres embarcations pour  ses  concitoyens  de Sainte-Famille.  Lors d’une expédition à la Baie d’Hudson pour déloger les anglais commerçants de fourrures, François Fréchette et son compagnon, vraisemblablement son beau-frère Pierre Lereau, sont faits prisonniers.  Le commandant du fort les fait déporter sur une île espérant que les loups et la faim s’occuperaient de leur sort.  Les deux compères se fabriquent un canot, gagnent la terre ferme et reviennent à Montréal.

22

Page : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22
          
23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40