PIERRE LEPELÉ DIT LAHAIE

 

Maintenant, parlons de Pierre Lepelé dit Lahaie.  Il semble que Pierre Lepelé dit Lahaie soit arrivé en Nouvelle-France entre 1648 et 1651 en même temps que  les Poulin, les Poisson, les Drouin, les Radisson et quelques autres.  Après la mort de Guillaume Isabel, Pierre devient le tuteur de la fille de ce dernier et, la même année, il en épouse la veuve, Catherine Dodier.  L’historien Trudel relate que la terre de trois arpents de front sur une profondeur de huit, sise en bordure de la rivière des Trois-Rivières et concédée en 1644 à Isabel, a été partagée en 1655 : une moitié à sa veuve, Catherine Dodier et l’autre moitié à sa fille, Jeanne.  Une terre de même dimension, voisine de celle d’Isabel, avait été concédée en 1647 à Sébastien Dodier, père de Catherine.  Celui-ci décédé en France avant 1663, Pierre Lepelé dit Lahaie son gendre, devient administrateur de cette propriété au nom de son épouse

 

À Trois-Rivières, les habitations de l’époque sont concentrées à l’intérieur d’une enceinte fortifiée qui protège les familles des incursions iroquoises.  Pierre Lepelé dit Lahaie occupe un emplacement face à la rue Notre-Dame, dans le prolongement de la rue Saint-Pierre, à l’angle de l’actuelle rue Saint-François-Xavier.  Ce lot se trouve à deux pas de l’ancienne Académie De-La-Salle, édifice qui a été démoli et remplacé par l’édifice Le Capitanal

 

 RECENSEMENTS

 

La famille Lepelé-Lahaie est inscrite aux trois recensements du XVIIe siècle, toujours à Trois-Rivières.  En 1666, Pierre Lepelé-Lahaie, âgé de trente-huit ans, demeure sous le même toit que sa femme, Catherine Dodier. Les autres qui y habitent sont : Jeanne Isabel, fille issue d’un précédent mariage de Catherine et les enfants nés du mariage de Pierre et de Catherine : Françoise, Claude, Joseph, Pierre et Marie ainsi que Jean Lepelé, vingt ans, frère cadet de Pierre et une domestique, Marthe Desmilliers.  En 1667, les mêmes personnes figurent sur la liste du recenseur, à part les deux derniers mentionnés une année plus tôt.  On y apprend que la famille possède six bestiaux et quarante-huit arpents en valeur

 

Au recensement de 1681, trois autres filles sont venues s’ajouter : Catherine, Perrine et Madeleine

 

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