GÉNÉALOGIE

 

Les GIGUÈRE

 

ORIGINE

 

Le 9 mars 1616, dans la paroisse Saint-Aubin de Tourouve, Michelle Jornel épouse de Jehan Giguère, donne naissance à son sixième enfant.  Prénommé Robert, ce garçon est appelé à répandre le patronyme de Giguère en Nouvelle-France.  On retrouve d’ailleurs son acte de baptême dans « Ils sont venus de Tourouve…», ouvrage des généalogistes Pierre et Françoise Montagne paru en 1989 sous l’égide de la Société généalogique canadienne-française.  Non loin du lieu de sa naissance, subsiste l’une des dernières traces de son patronyme, dans un lieu dit La Giguerie, appelé autrefois la Giguerrerie.

 

En 1644, Robert Giguère est dit « absent du pays ».  Où est-il ?  Peut-être vogue-t-il vers la Nouvelle–France ?  Car il semble arrivé à Québec vers 1645.

  

MARIAGE

 

Robert Giguère a reçu la concession de sa terre le 21 février 1651, sur la côte de Beaupré.  Elle fait de Giguère le voisin de Julien Mercier et de Étienne de Lessard (mon ancêtre maternel). L’année suivante, Robert Giguère épouse Aymée Miville, née en 1635, du mariage de Pierre Miville dit le Suisse et de Charlotte Maugis.  Cette famille habite Brouage, (patrie de Champlain), jusqu’au moment d’émigrer vers la Nouvelle–France vers 1649.  Le mariage de Robert et d’Aymée est célébré à l’église Notre-Dame de Québec, le 2 juillet 1652, en présence d’importants témoins dont le gouverneur Jean de Lauzon et Nicolas de Hauteville, lieutenant général.  Cet ancêtre semble très apprécié de ses pairs.

 

C’est sur sa terre de la côte de Beaupré qu’il passe le reste de ses jours.

 

DESCENDANCE

 

Arrivé en septembre 1665, l’intendant Talon procède à un premier recensement l’année suivante.  À ce moment-là, le couple Giguère-Miville compte déjà trois filles et quatre fils.

 

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