LES MASSICOTTE. Jacques Massicot est, c'est le moins que l'on puisse dire, un ancêtre privilégié. Peu après son arrivée en Nouvelle-France, non seulement recueille-t-il, comme sur un plateau d'argent, l'héritage d'un oncle et d'une tante, mais les Jésuites lui concèdent, dans les limites de la future paroisse de Sainte-Geneviève, la plus grande terre de la rivière Batiscan. ARRIVÉE Jacques Massicot, dont le nom deviendra Massicotte, est né en 1658. Un document le dit originaire de Saint-Pierre du Gist ou le Gisq, petit village aujourd'hui disparu. Son père, Jacques et sa mère, Jeanne Landry, ont de la famille en Nouvelle France. Sa tante, Louise Landry mariée en 1667, ne donne pas d'enfants à son mari, Pierre Contant ou Comptant. Le 1er avril 1694, l'oncle Pierre Contant rédige son testament et Jacques y est mentionné comme éventuel héritier. Peu après, Pierre Contant s'éteint et c'est sûrement à ce moment-là que Louise Landry fait venir son neveu en Nouvelle France. INSTALLATION Jacques Massicot s'établit donc à Batiscan. Il entre peut-être au service des Jésuites qui possèdent là de vastes domaines ou, encore, travaille-t-il tout simplement à mieux mettre en valeur les terres des Contant. Il acquiert une bonne réputation et ses amis sont nombreux. En octobre 1697, le Père François Vaillant, procureur des Jésuites, concède à Jacques une grande terre à Sainte-Geneviève sur la rivière Batiscan. Dans le patelin, on appelle ce terrain "la grande terre des Massicot" et il semble que ce sont des Massicotte qui y vivent encore. MARIAGE Le 28 juin 1696, Jacques se présente chez son futur beau-père, Jean Baril, afin d'y faire rédiger son contrat de mariage par le notaire François Trotain. La future épouse est Marie-Catherine Baril, née vers 1675, fille aînée de Jean Baril et de feu Marie Guillet. Ils s'épousent en communauté de biens le 12 juillet suivant. 18 |
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