LA GÉNÉALOGIE

LES BLAIS

Le nom de famille Blais possédait en France plusieurs variantes : Blé, Blay, Bled, Belet et Blet. Blais est la forme populaire de Blaise, médecin à Sébaste en Arménie; devenu évêque, il fut martyrisé en 316. Les cardeurs le choisirent comme patron parce que ses bourreaux l’auraient dépecé avec des peignes de fer avant de le décapiter. C’est saint Blaise qui est encore invoqué contre les maux de gorge.

À présent, rencontrons l’ancêtre Pierre Blais, colon de l’Île d’Orléans.

DÉPART

Pierre Blet (Blais) s’embarqua pour la Nouvelle-France en 1664. Pierre, alors âgé de 24 ans, est mentionné dans la liste des passagers du navire hollandais le NOIR comme venant de Chef-Boutonne, chef-lieu de canton des Deux-Sèvres. Le navire accosta à Québec le 25 mai 1664.

Pierre Blais était le fils de Mathurin Blais et de Françoise Pénigaut. Même, ce qui est assez rare, on connaît le grand-père de Pierre Blais : Jacques, époux de Louise Pénigaud. Pierre fut élevé à Hanc en Angoulême.

Le recensement de 1667 mentionne la présence de Pierre Blais, né vers 1640, comme travaillant à l’Ile d’Orléans. Parmi ses compagnons célibataires vivant à l’Île, il y a Jacques Tardif, Martin Poisson et François Marceau.

SA FERME

Le 22 juin 1667, Pierre Blais obtenait une concession dans les limites de la future paroisse de St-Jean (Île d’Orléans). Ses voisins se nommaient Antoine Poisson et Hippolyte Thivierge. En 1681, le recenseur note qu’il possède 4 bêtes à cornes et 15 arpents en valeur. C’est sur cette terre que Pierre Blais vécut jusqu’à sa mort.

30

Page : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 2223 24
            
25 26  27 28 29 30 31 32 33 34 35  36 37 38 39 40 41 42 43 44