CONDITION FÉMININE

Le 14 avril 2003, le vent a tourné. Les Québécoises et les Québécois se sont donné un nouveau gouvernement. Notre comté sera maintenant représenté par une femme. Suite à cette élection, j’ai pensé vous offrir quelques réflexions :

  • Le pouvoir se présente sous plusieurs aspects et le politique en est un très important.

  • Les femmes sont préoccupées par la famille, la condition des enfants et la situation sociale. Elles doivent donc apporter, au monde politique, des valeurs nouvelles, leurs préoccupations et la somme de leurs expériences pour le bon fonctionnement de la société.

  • Le pouvoir n’est pas seulement politique. Il présume l’égalité, ce qui suppose les changements sociaux nécessaires pour amener l’égalité dans les faits et les éléments du respect de cette égalité. Le travail (payé ou pas) est la base de l’égalité du pouvoir.

  • Les femmes représentent 45% de la main-d’oeuvre (avec salaire) mais elles sont cantonnées dans des ghettos d’emplois féminins (mal payés). Elles occupent majoritairement des emplois à statut précaire et sont pratiquement exclues du pouvoir décisionnel.

  • Plus du quart des travailleuses en emploi sont à temps partiel comparativement à moins de 10% chez les hommes.

  • 70% des ménages ont besoin de deux salaires pour joindre les deux bouts mais, travail à l’extérieur ou pas, le partage des tâches à la maison se fait peu.

  • 63% des femmes ayant des enfants à la maison ont un emploi rémunéré auquel s’ajoute 4,4 heures de travaux domestiques par jour.

  • La conciliation travail-famille semble être la responsabilité des femmes... pourtant...

Nous comptons sur les femmes en politique pour améliorer la condition des femmes québécoises.

Claire Larouche

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