GÉNÉALOGIE

LES DESROSIERS

Dans cette publication, vous ferez connaissance avec les ancêtres de celui qui fut un ouvrier de la première heure lors de la fondation de notre secteur, le 04 H.

L’ancêtre Antoine Desrosiers serait arrivé en Nouvelle-France vers 1641, à l’âge de 21 ans. En janvier 1642, il agit comme parrain d’un Amérindien à Sillery. Il a donc connu Paul Chomedey de Maisonneuve et Jeanne-Mance qui, ayant passé l’hiver à Québec, attendait le retour du printemps pour remonter le fleuve dans le but de fonder Ville-Marie.

Mais d’où venait Antoine Desrosiers ? On ne connait ni ses parents ni, de façon absolument certaine, son lieu d’origine. Pourtant, lors de son traité de mariage du 24 novembre 1647, passé sous seing privé, il est dit « natif du bourg de Renaison au pays de Lyonnais ».

À Trois-Rivières, Antoine Desrosiers côtoya la famille de Michel Leneuf du Hérisson. Arrivé dès 1636, celui-ci était accompagné de sa fille prénommée Anne. C’est elle qu’Antoine choisit pour épouse en 1647, se rapprochant ainsi d’un personnage influent. Leneuf occupa d’importants postes dans l’administration de la Nouvelle-France, dont celui de juge royal, et s’était fait accorder de grandes étendues de terre dont une concession sur les bords du fleuve, à Trois-Rivières.

Anne du Hérisson apportait en ménage une corbeille bien garnie. Leneuf y avait déposé 500 livres, deux " honnêtes habits ", de la lingerie, de la vaisselle, de même... qu’une génisse et une truie en gestation. On peut lire le texte de ce traité de mariage dans l’étude de Georges Desrosiers intitulée : ANTOINE DESROSIERS et ANNE du HÉRISSON en NOUVELLE-FRANCE, parue en 1995.

Le couple s’installa, tout d’abord, dans la région de Québec, sur une terre louée. Puis le 28 octobre 1649, le gouverneur d’Ailleboust concéda à Antoine une terre d’une superficie de 20 arpents à l’intérieur du bourg de Trois-Rivières, sur les bords du St-Maurice. L’année suivante, Antoine se vit octroyer un emplacement dans le bourg même. (Les descendants d’Antoine qui souhaitent voir le terrain que posséda l’ancêtre à l’intérieur du bourg de Trois-Rivières peuvent le repérer, rue Notre-Dame, là où se trouve maintenant l’historique maison de Gannes, l’un des joyaux du patrimoine trifluvien) Puis, en 1657, Antoine reçut du gouverneur Pierre Boucher une autre terre de 25 arpents, là où le village de Pointe-du-Lac allait naître.

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