HOMMAGE

Pour toi, chère Anne-Marie

Que de belles et bonnes choses nous avons en souvenir de toi !

À treize ans, lors du décès de ta mère, étant l’aînée, tu as dû remplacer celle-ci à pied levé et prendre soin de tes cinq frères ainsi que de ta jeune soeur. Ton dévouement, ta bonté et ton amour ont su plaire à tous.  Plus tard, tu as été ce que l’on appelait autrefois maîtresse d’école, en Bas de la Rivière à Maskinongé et surtout à Montréal, et pas n’importe laquelle ! Au dire de tes anciens élèves, tu as été la meilleure : toujours patiente, d’une grandeur d’âme et d’un dévouement incontestés !

 

On a dit que tu étais bonne comme la vie et d’une grande générosité. Tu emmenais tes élèves en pique-nique et tu les faisais manger dans le rac-à-foin. Tous n’ont que des éloges à ton endroit. Ton sourire, ta bonne humeur resteront à jamais gravés en leur coeur. Tous te remercient et ne pourront t’oublier.

Un jour, tu épousas Angelbert Trudel. De cette union naissaient deux filles et deux garçons. Tu as été une bonne épouse , une bonne mère et puis une bonne grand-maman. Au décès de ton époux, ton courage, ta foi et ton amour de la vie ont continué d’être un exemple pour tes enfants. Toujours souriante, de bel humeur, tu as su répandre plein de petits bonheurs autour de toi. Tu aimais la danse et suivais assidûment les soirées de l’Âge d’Or. Et depuis une quinzaine d’années, tu passais tes hivers au chaud en Floride. Tu y as longtemps enseigné, à tous tes amis, tes pas de danse. Tu vas leur manquer beaucoup tu sais.

Anne-Marie, ton départ est et sera un grand vide pour nous tous : enfants, petits-enfants, parents et ami(e)s. De là-haut, veille sur nous et donne-nous la force d’accepter cette épreuve.

Nous t’aimons et te remercions d’avoir été pour nous tous un modèle d’espérance et de joie de vivre.

Avec amour, Adieu Chère Anne-Marie,

Ta famille, tes ami(e)s

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