J’ai l’impression de suggérer surabondamment le roman comparativement aux autres formes d’expression. Nous corrigerons notre tir, cette fois-ci, en faisant place à la diversité, à l’éclectisme... De tout pour tous, quoi !

En commençant, ô surprise, par le domaine scientifique. Qui ne se souvient de Fernand Seguin ? Scientifique sans être scientiste, il nous présentait « une science à visage humain ». Pourquoi ne pas lire ou relire " Le cristal et la chimère " qui nous présente 60 capsules dont " Petite histoire de la guerre bactériologique ". On peut y lire ceci :

« En 1943 et en 1944, l’armée américaine fabriquait, chaque mois, deux cent soixante-quinze mille bombes de botuline et un million de bombes d’Anthrax. Après la capitulation allemande, en 1944, on continua d’en fabriquer pour un usage éventuel contre les Japonais, mais elles ne furent jamais utilisées. Les bombes nucléaires lâchées sur Hiroshima et sur Nagasaki avaient rendu leur emploi inutile...» P.75

Intéressant, non ?

SEGUIN, Fernand, " La bombe et l’orchidée " , Libre Expression, 1987, 203 p.

SEGUIN, Fernand, " Le cristal et la chimère ", Libre Expression, 1988, 203 p.

On disait de Fernand Seguin qu’il appréciait tout autant la compagnie des poètes que celle des savants... Permettons-nous en pareillement en accueillant dans ces pages le poète français, Jacques Prévert.

« Ce n’est pas moi qui chante
c’est les fleurs que j’ai vues
ce n’est pas moi qui ris
c’est le vin que j’ai bu
ce n’est pas moi qui pleure
c’est mon amour perdu »

PRÉVERT, Jacques, " Fatras ", Folio #132, 1966, 285 p.

Parfois il y a la guerre, l’Anthrax. Toujours, y aura l’amour. Et l’entracte, pourquoi pas, le bonheur. C’est ce que nous propose le philosophe Alain dans un bouquin intitulé " Propos sur le bonheur " où l’on peut lire certaines vérités

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