LES BÉLAND

Les familles Béland de notre région sont issues de deux souches différentes. On y retrouve les descendants de Jean Besland et ceux de Pierre Balan dit Lacombc. Ces deux lignées portent, aujourd'hui, le patronyme Béland.

Parlons d'abord de Jean Besland. Jean Besland est venu de Rouen. Normandie, vers 1675. Selon le généalogiste Archange Godhout, il été baptisé le 17 octobre 1655 à St-Éloi, une paroisse de la ville de Rouen, à cette époque. Son acte de baptême le dit fils de Jean Besland, messager faisant la livraison avec Le Havre, et d'Isabeau Caren (Élisabeth Cadran).

Le premier document connu où est inscrit le nom de Jean Besland en Nouvelle-France semble être son contrat de mariage. Ce contrat fut rédigé à Québec par le notaire Romain Becquet, le 18 juillet 1677. Il épousait Geneviève Gaudin veuve d*Antoine Boutin. Malgré son jeune âge, il n'a pas craint de prendre la lourde succession d*Antoine Boutin : la femme et cinq enfants en bas âge. Geneviève Gaudin était la fille de Barthélemi Gaudin et de Marthe Coignat. Geneviève Caudin a été baptisée à Québec le 30janvier 1649.

Le recensement de 1681 démontre que le couple Boutin-Besland réside dans la seigneurie de Dombourg-Neuville près de Québec. Il y est dit que Jean est âgé de 25 ans et que Geneviève ne compte que 26 printemps (en réalité, elle avait 32 ans). La maisonnée comprend, aussi, les 5 enfants Boutin et 3 enfants Besland soit Mathurin 4ans, Jeanne 1½ an et Françoise 8 mois.

Entre 1681 et 1709. Jean Besland et les siens semblent couler des années calmes consacrées uniquement aux travaux de la terre et aux soins de la famille. Le 17 juillet 1709 Geneviève Gaudin fait donation des biens qu*elle apportait en dot à Jean (Jean-Baptiste), son fils puîné. Il aura la charge de loger, nourrir et entretenir ses parents, Jean et Geneviève, jusqu*à leur décès. Geneviève Gaudin mourra à Neuville le 4 décembre 1726, à l'âge de 76 ans. Jean Besland survivra à sa femme durant un peu plus de quatre ans. En l*an de grâce 1731, le huitième jour de mars, le curé Dumont écrit dans le registre de la Pointe-aux-Trembles de Québec qu'il a enterré dans le cimetière paroissial « Jean Bélan âgé d'environ soixante-quinze ans après avoir reçu tous les sacrements ».

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