Il y a trente ans, au moment de l’instauration des échelles salariales actuelles, on a voulu accorder plus d’importance à la scolarité qu’à l’expérience afin d’encourager une hausse de la scolarité des enseignantes et des enseignants car, à l’époque, la scolarité moyenne du personnel enseignant était de 14,85 ans. Aujourd’hui, la scolarité moyenne s’établit à 16,9 ans et, le nouveau personnel, entre dans la profession après un baccalauréat de quatre ans, soit 17 ans de scolarité. De plus, ce mode de rémunération ne tient compte que de la formation acquise en milieu universitaire. Il ne tient pas compte des mises à jour sur les nouveaux programmes, sur les nouvelles approches ou méthodes pédagogiques, ni de la formation sur les nouvelles technologies ni des projets locaux de formation continue, en gestion de classe par exemple.

Pour corriger cette situation et pour satisfaire aux principes d’équité salariale, il faudra faire en sorte que toutes et tous puissent parvenir au sommet de l’échelle salariale. Pour ce faire, une échelle salariale unique, plutôt qu’à palier comme présentement, sera utilisée jusqu’à la hauteur de 19 ans de scolarité. Les personnes qui acquerront des années additionnelles de scolarité pourront gravir plus rapidement les échelons.

Corriger une discrimination salariale aussi importante pour un groupe aussi nombreux que les enseignantes et enseignants représente évidemment des coûts significatifs, environ 700 millions pour un effet rétroactif à compter de décembre 95. La loi sur l’équité salariale vise à corriger la situation. De plus, elle prévoit que le versement des correctifs salariaux peut s’étaler sur quelques années.

Claude Blais

Source : CEQ communication, décembre 98

 

LA PÊCHE BLANCHE

À la retraite, on a souvent des périodes durant lesquelles on se cherche quelque chose à faire. Ne cherchez plus, allez faire un tour sur les sites où l’on pratique la pêche blanche. Rappelons que la pêche sur la glace devient de plus en plus populaire et de plus en plus accessible à tous. Vous avez le choix entre la pêche en plein air ou la pêche " encabanée ".

En effet, si vous êtes de celles ou ceux qui aimez la nature et l’air pur, vous pouvez taquiner la truite sur certains lacs de la région à des prix fort intéressants. Moyennant quelques dollars, vous trouverez sur place des gens pour percer les trous et vous fournir tout ce dont vous avez besoin pour passer de bons moments. Bien habillés, vous surveillez les trous dans lesquels on a descendu une ligne en espérant patiemment un petit signe qui vous indiquera qu’un poisson mord à l’hameçon. Pour ce genre de pêche, il est préférable d’attendre les journées plus chaudes et plus ensoleillées car vous pourrez, en même temps, confortablement installés sur une chaise, vous faire bronzer. La pêche blanche se pratique un peu partout en région : à St-Alexis-des-Monts sur le lac du village ainsi qu’aux domaines du Lac blanc et du Lac-à- l’Eau-Claire. Vous trouverez également quelques bons lacs dans la région de St-Zénon.

12

 

Page : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 1415 16
          
17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27
28