POÉSIE

Automne

Saison des morts lentes
Qui s’infiltrent doucement dans l’essence des vies.
Tu fais chatoyer tes couleurs de flamme et d’ambre
Sous les tièdes rayons d’un soleil près de la dormance.

Tu émerveilles par tes arcs-en-ciel de nuances,
Éblouis par tes chefs-d’œuvre d’abondance,

Fais vibrer le cœur des amants,
Fais chavirer les âmes tremblantes de solitude.

Tu annonces la nuitance de la nature.
Tu es prémices de froidure,                                  
Dernier sursaut d’un été agonisant,
Épilogue des terres fertiles.

Tu composes des symphonies de vents,
Orchestres des concertos d’ondées.
Tu es la saison des pas perdus,
Le crépuscule de la verdoyante nature.

Pour réfléchir :

- L’automne de l’âge annonce un hiver de solitude, à nous d’y voir le 
  printemps du vrai.

 

- Mon calendrier ne compte plus que 24 heures mais elles sont
  toutes remplies de MA VIE.

 

                                        Diane Fleury

 

-19-

 

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