COMITÉ ENVIRONNEMENT

Recyclage des pneus au Québec / où en est-on ?

Le 20 juillet 2012, une brève cérémonie a souligné que le site d’entreposage de vieux pneus usés à Franklin a été complètement vidé et nettoyé. Le dernier des quelque 22 millions de pneus hors d’usage autrefois entreposés à Franklin a donc trouvé le chemin du recyclage et de la valorisation. 

Ce sont plus de 800 sites qui ont été vidés de pneus abandonnés depuis 2001. Un travail colossal qui a été effectué par Recyc-Québec et ses partenaires. Au total, plus de 151 millions de pneus d’autos, camionnettes et autres ont été récupérés et traités, transformés ou valorisés depuis le début des programmes. Le Québec est de loin la province canadienne la plus performante techniquement et économiquement dans le domaine de la gestion des pneus hors d’usage.

Il y a plus d’une quinzaine d’entreprises de recyclage au Québec ; certaines s’occupant de broyer le caoutchouc, d’autres fabriquant les produits à contenu recyclé.  Les pneus recyclés entrent dans la fabrication de panneaux d’insonorisation, de tapis de gymnase, de tapis pare-éclats pour le dynamitage, de tapis de terrains de soccer, d’anneaux d’étanchéité, de dos d’âne pour ralentir la circulation automobile, de garde-boue de camion, de couvre-planchers dans les écuries et de bien d’autres choses encore. Une petite partie (environ 2 %) est utilisée comme combustible dans les cimenteries.

On s’en souvient probablement…

En 1990, un incendie avait touché le dépotoir de pneus de Saint-Amable, en Montérégie. Il y a avait eu plus de 150 évacuations. L’État avait dû débourser 12 millions $ pour décontaminer le site. 

Et quand on parle de pneus à recycler, bien sûr, on pointe du doigt l’industrie automobile.

Des autos québécoises… avant l’aventure Hyundai de 1986 à 1994.

Quand Henry Seth Taylor – bijoutier et horloger de son métier – découvre en 1864 le véhicule à vapeur de l’américain Sylvester Roper, exposé à Stanstead dans le cadre d’un cirque itinérant, il travaillait déjà, à la conception d’un véhicule du même type.

Henry Seth Taylor, vivant à Stanstead, a conçu et construit la première automobile canadienne, une voiture à vapeur. Sa voiture est dévoilée à la foire d’automne de Stanstead en 1867. L’énergie motrice provenait d’une chaudière à vapeur alimentée au charbon. Mais… il n’y manquait qu’une seule chose : les freins !  Et en descendant une colline, Taylor perd le contrôle du véhicule qui s’écrase au bas de la côte.  Ensuite, sa voiture est laissée à l’abandon dans la grange familiale jusqu’en 1959, année où elle est vendue à un collectionneur américain. La voiture revient définitivement au Canada en 1984, année de son acquisition par le Musée des Sciences et de la Technologie du Canada.

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