DÉCÈS

L’ancêtre Mathurin Villeneuve s’éteint vers 1715 et il était veuf depuis quatre ans.

Il est intéressant de noter que la rue qui conduit à la place située devant l’église, à Ste-Marie-de-Ré, en France, porte le nom du pionnier : rue Mathurin Villeneuve.

LES AMYOT DIT VILLENEUVE

Philippe Amyot, l’ancêtre, est originaire de la région de Soissons en France. Ses parents demeurent inconnus. En 1627, il épouse Anne Convent à Estrées, en Picardie. Anne Convent est la fille de Guillaume et d’Antoinette de Longval. Parti d’Estrées avec son épouse et ses deux garçons, Jean et Mathieu, Philippe passe en Nouvelle-France en 1635. Un troisième fils, Charles, naît à Québec en 1636.

Trois ans plus tard, Philippe meurt. Il n’a passé que quatre ans en Nouvelle-France mais ce fut suffisant pour implanter, en terre canadienne, un nom porté aujourd’hui par des milliers de descendants grâce à ses fils Mathieu et Charles.

MATHIEU

Mathieu est un homme décidé et entreprenant. Tour à tour, il se fait octroyer des concessions à Trois-Rivières, à Sillery puis dans la région de Québec. C’est de cette dernière concession qu’il tire son surnom de Villeneuve car cette terre est située « au-dessus de la pointe appelée pointe Villeneuve ». Mathieu devient bientôt l’un des principaux habitants de la colonie.

MARIAGE DE MATHIEU

Mathieu Amyot dit Villeneuve épouse à Québec, le 22 novembre 1650, Marie Miville qui lui apporte en dot une propriété dans la ville de Québec.

En 1667, Jean Talon réclame des lettres de noblesse pour Mathieu. Même si elles sont accordées, ces lettres sont révoquées deux ans plus tard, faute d’être enregistrées.

DESCENDANCE DE MATHIEU

Mathieu et Marie sont les parents d’une famille de quinze enfants ou seize selon certains historiens.

Pierre Amyot dit Villeneuve fils de Mathieu et de Marie, né à Québec en 1653, unit sa destinée à Louise Taudière dit Renard en 1681.

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