Antoine Dubois, le sixième, vient de Varaize, à 8 km à l’est de Saint-Jean d’Angély, Charente-Maritime. Son mariage à Trois-Rivières en 1682 avec Marie-Marthe Moral lui donne 5 filles et un fils dont la trace semble perdue. Le septième, François Dubois, maître maçon, nous vient de Potiers. Il épouse, à Charlebourg, en 1688, Marie Guilbault. 8 enfants naissent de cette union dont 4 fils. Au moins 2 de ceux-ci fondent un foyer, l’un d’eux, Pierre, avec Anne-Barbe Haguenier qui lui donne 15 enfants. Le suivant, Jean Dubois, lui aussi maître maçon est originaire du Limousin. Il épouse d’abord Catherine Jean à Québec en 1688. Elle lui donne une fille puis décède après un peu plus d’un an de mariage. Le veuf jette son dévolu sur deux autres compagnes : Geneviève Tinon puis Anne Brault allant jusqu’à passer un contrat dans chaque cas mais c’est Jeanne Rault qu’il conduit à l’autel en 1693 puis Antoinette Limousin en 1713; celles-ci lui donnent respectivement 6 et 2 enfants, dont un seul fils dans chaque cas. Mais le palmarès des Dubois ne s’arrête pas ici. Un autre Jean Dubois, taillandier, élève une belle famille à Québec avec Anne Mailloux qu’il épouse en 1688. Ils sont les parents de 10 enfants dont 5 fils. En 1698, Antoine Dubois dit Laviolette, maître maçon et soldat originaire du Bas-Limousin épouse Louise Plumereau à Lachine. Dix filles et deux fils naissent de cette union. Pour terminer, François Dubois, dit Jolicoeur, soldat et maître menuisier fonde sa famille avec Marguerite Charles en 1700 à Boucherville. François et Marguerite sont les parents de 8 enfants. Ainsi, les Dubois s’établissent un peu partout en Nouvelle-France propageant les surnoms :Brisebois, Lafrance, Jolicoeur, Laviolette et Morel. En résumé, on peut dire sans se tromper que les Dubois sont une belle grande famille aux multiples ramifications. Louise B. Lafrenière Sources : Nos Ancêtres (volume 9) Journal La Presse 11 |
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