GÉNÉALOGIE

LES   PELLETIER

Le patronyme Pelletier vient du mot latin pellis et signifie celui qui prépare, travaille ou vend des peaux, des fourrures. En 1346, les marchands de fourrure ou pelletiers de la ville de Paris possédaient leurs statuts et privilèges. Rien de surprenant que ces commerçants héritèrent du patronyme Pelletier. M. J.-Roland Pelletier, un fervent de l’histoire de ses ancêtres, affirme qu’il connaît 19 souches différentes de Pelletier au Canada français.

Voici une souche très importante par le nombre de ses descendants : celle de Guillaume Pelletier.

NAISSANCE

Guillaume Pelletier, fils d’Éloy et de Françoise Matte, est originaire du Perche où il est né en 1598. Son enfance et son adolescence se déroulent à Brésolettes où il apprend  de son père les métiers de marchand de bois et de charbonnier.

Le 12 février 1619, à l’église de Saint-Aubin de Tourouvre, Guillaume Pelletier épouse Michelle Mabille de six ans son aînée. Les nouveaux mariés s’installent au lieu dit La Gazerie à Tourouvre, où ses trois fils viennent au monde.

EN NOUVELLE-FRANCE

Malheureusement, les deux aînés décèdent avant leur départ de Tourouvre. Seul, Jean âgé de 14 ans les accompagne en Nouvelle-France lors de leur venue en 1641. Antoine, le frère cadet de Guillaume,  est aussi du voyage.

Les deux frères mènent la vie des engagés. Où ? Pour qui ? Aucun témoignage ne permet de répondre à ces questions. À l’automne 1644, Guillaume obtient une concession dans la seigneurie de Beauport, voisine de la terre de son frère Antoine.

Pour les Pelletier, l’année 1647 est fertile en évènements. Le 19 août, Antoine, frère et voisin de Guillaume, se marie avec Louise Morin. Malheureusement, le 3 octobre le nouveau marié se noie dans le bouillonnement de la rivière Montmorency. Jean, fils de Guillaume, se fiance avec Anne Langlois, fille de Noël et de Françoise Garnier. Les bans sont publiés mais quelqu’un découvre que la fiancée, baptisée le 2 septembre 1637, est âgée d’à peine 10 ans. L’amour des tourtereaux doit être tenace car, ce n’est que le 9 novembre 1649 que le mariage est enfin célébré à Québec.

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