GÉNÉALOGIE

LES   COULOMBE

ORIGINE

Le patronyme Coulombe signifie celle ou celui qui élève des pigeons ou qui possèdent un colombier.

Le premier Coulombe à venir en Nouvelle-France s’appelle LOUIS COULOMBE et se dit originaire de Neubourg en Haute-Normandie. Louis Coulombe est le fils de Jacques Coulombe et de Rolline Drieu. Né vers 1641, il a fréquenté l’école puisqu’il sait signer son nom.

EN NOUVELLE-FRANCE

Louis Coulombe semble être arrivé vers 1664. La première mention de Louis Coulombe en Nouvelle-France se trouve dans le recensement de l’année 1666. Il vit à Québec chez le bourgeois, Charles Roger, sieur des Colombiers (nom prédestiné) où il travaille comme engagé domestique avec un compagnon Michel Guenet.

Au printemps 1667, Louis acquiert deux arpents de front de terre à l’Île d’Orléans. Vers la fin de l’année, Mgr de Laval lui concède une terre dans le territoire de la future paroisse St-Laurent qu’on appelle parfois « Arbre-Sec ».

MARIAGE

Entre 1663 et 1673, la France envoie environ 774 « filles du roi » en Nouvelle-France. Un grand nombre de familles canadiennes peuvent les appeler à juste titre les Mères de la Patrie.

L’Île-de-France (Paris) fait traverser le plus gros contingent avec 279 dont l’aïeule des descendants Coulombe, Jeanne-Marguerite Boucault.

Jeanne-Marguerite, née vers 1651 au faubourg Saint-Germain, a comme parent feu Nicol Boucault et Marguerite Thibault. Quand cette jeune fille arrive-t-elle au pays ? La plupart des auteurs croient qu’elle est à Québec en 1668 car elle y fait baptiser un enfant le 28 octobre. Il porte le nom de Jacques Foucault. Le garçon ne survit pas. Il est inhumé à Québec le 1er décembre. Pourquoi Foucault au lieu de Boucault ? Il y a à cette époque un Paul Foucault, d’origine inconnue, domestique engagé chez Jean Mignot à Beauport. Jeanne-Marguerite a-t-elle été victime d’un beau chanteur ?

À l’automne 1670, Jeanne-Marguerite se trouve à la maison de dame Jean Bourdon, protectrice des filles du roi, avec son prétendant Louis Coulombe, originaire de Saint-Paul de Neubourg.

Louis et Jeanne-Marguerite reçoivent la bénédiction nuptiale le 30 septembre 1670 à Sainte-Famille (I.O.). En 1681, Louis et Jeanne-Marguerite vivent dans la paroisse Saint-Laurent (I.O.) avec leurs enfants. Ils possèdent 2 bêtes à cornes et 9 arpents de terre en culture.

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