CONDITION DES FEMMES

Dans quelques semaines, un événement majeur se produira à la grandeur de la planète : la Marche mondiale des femmes 2010.

Pour connaître l’historique de cette marche, Catherine vous la résume au nom de sa fille Norah. Ce texte est tiré du Guide d’animation réalisé par le Comité de la condition des femmes de la CSQ pour sensibiliser les jeunes à la MMF.

LA PETITE HISTOIRE DE GRANDES MARCHEUSES

Norah a six ans. Elle s’apprête à aller marcher avec sa grand-mère.

Sa grand-mère Hélène est une des grandes Marcheuses du Québec. Il y a plus de 15 ans, Hélène et ses amies se sont senties touchées par la situation de plusieurs familles québécoises. En effet, elles se sont rendu compte que plusieurs enfants ne mangeaient pas à leur faim, qu’ils n’avaient pas toujours de bons vêtements contre les grands froids de l’hiver et que, souvent, seule la maman était présente à la maison pour subvenir aux besoins de tout le monde. Hélène et ses amies ont donc décidé d’agir contre la pauvreté.

Pour que le plus grand nombre de personnes entende leur message, elles ont décidé de faire quelque chose de spectaculaire: elles ont marché. Certaines partaient de Montréal, d’autres de Longueuil et plusieurs de Rivière-du-Loup pour se rendre toutes… à Québec. Elles étaient des centaines. Ça leur a pris dix jours.

Dix jours à marcher, à chanter, à passer dans les petits villages et les grandes villes. Dix jours à demander Du pain et des roses pour les familles pauvres. Partout, des gens les encourageaient et les remerciaient aussi de marcher en leur nom.

Rendues à Québec, les Marcheuses ont été accueillies par des milliers de personnes qui ont chanté et marché avec elles.

Norah n’était pas encore née, mais sa grand-mère lui a tout raconté. Après la marche Du pain et des roses, les familles du Québec se sont un peu moins appauvries grâce à la solidarité des Marcheuses. Mais il restait encore tant à faire… Alors, Hélène et ses amies se sont mises à rêver : « Et si toutes les femmes de la terre marchaient en même temps que nous ? » C’était une très belle idée.

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