SUGGESTIONS DE LECTURE

"Il arrivait le mardi matin, ébouriffé de vent. Il vidait une sacoche de livres sur la table. Et c’était la vie."

Daniel Pennac
(Comme un roman)

La lecture... Quel bonheur !

{    Et, en plus, on n’est jamais seuls. Je m’arrête parfois à penser que l’auteur(e) a écrit juste pour moi. Pour nous, si ça vous chante... et que vous prêtez regard aux suggestions qui suivent. Je les ai voulues suffisantes en nombre et variées en genres. Allons-y!

Si vous êtes du genre "raconte-moi une histoire", c’est vers le roman qu’iront vos préférences. Et vous vous régalerez si vous invitez Christian Bobin à vous raconter l’histoire de Lucie, 7 ans, qui préfère se faire appeler "FUGUE" parce que ça permet d’écrire des phrases magnifiques comme : "La petite FUGUE se mit à courir entre les herbes hautes."

BOBIN, Christian, La folle allure,
Éditions Folio, no 2959, 172 p.

        Vous êtes encore en appétit ? Je vous présente Robert Lalonde. Il a écrit, entre autres, "Le petit aigle à tête blanche" (mon coup de coeur de l’été 97). C’est aux Éditions du Seuil, 268 pages.

Vous y lirez : "...    Ton âme est foulard à mon cou,
  
                             Ton amour, un été toujours promis...

        Nous ne rajeunissons pas, c’est connu. Peut-être, l’âge aidant, avez-vous le goût de lire ou de relire les "Classiques". Il en est un qui vous séduira. Roman d’amour passionné, "Le Rouge et le Noir" de Stendhal dans la Collection Maxi-Poche Classiques français, 508 pages. Un très grand cru (1829).

        Si vous préférez les histoires plus courtes - quitte à en lire plusieurs - vous aurez beaucoup beaucoup de plaisir à lire les 27 nouvelles que Monique Proulx a réuni sous le titre "Les Aurores Montréales". Chez Boréal. 239 pages. 1996.

        Les journées paresseuses de l’été s’accompagnent bien d’un brin de poésie. Quelque chose comme :

"Regardons nos mains
Qui sont la neige
La rose et l’abeille
Ainsi que l’avenir"

                                                                                                Apollinaire

        Les poèmes de Guillaume Apollinaire s’inspirent goulûment de la vie et de ses chatoiements. Éditions Latès, Paris, 1987, 370 pages. À lire, quatre ou cinq poèmes par jour comme autant de lampées de votre liqueur la plus fine.

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