INTERNET

{   Naviguer sur Internet, une fois branché à son fournisseur de services et le premier clic fait, c’est assez simple. En effet, vous n’avez pas besoin de connaissances approfondies en informatique pour ce qui est de la navigation sur Internet, ce qui n’est pas toujours le cas pour l’utilisation de certains autres logiciels. Tout comme votre téléphone ou votre voiture, vous avez beau ne pas savoir comment ils fonctionnent sous le capot, ça ne vous empêche pas de les utiliser de façon pratique et avec grand plaisir. Alors pour naviguer sur Internet, vous devriez avoir la même approche. Une fois votre trousse de navigation sur Internet installée, ce qui est fait par votre fournisseur, pensez à la découverte et non pas à la machine. Votre fournisseur se fera un plaisir de vous donner les notions de base pour partir à la découverte d’Internet.

        Ce qui me semble le plus important, c’est que votre fournisseur, autant pour l’ordinateur que pour le branchement Internet, soit quelqu’un en qui vous pouvez avoir confiance. De plus, votre fournisseur de branchement Internet doit pouvoir vous offrir un service ayant un maximum de 10 clients par ligne. L’ordinateur à être utilisé n’a pas à être le plus puissant sur le marché, ce qui suppose un prix d’achat assez généreux, en autant qu’il soit de la génération Pentium et que le modem (récepteur) soit assez puissant, vous pourrez vous équiper pour un prix très abordable. Vous aurez alors en main une source presque infinie de connaissances qui vous coûteraient des centaines de fois plus cher si vous aviez à acheter les livres, journaux, revues et encyclopédies qui les contiennent.

        Un seul grand "HIC" : la seule façon économique présentement de se brancher à Internet est par le biais de votre ligne téléphonique, ce qui vous prive de vous servir de votre téléphone pendant que vous naviguez sur Internet. Une deuxième ligne est alors à conseiller.

Claude Blais

 

LA PÊCHE

{    Je suis réveillé. Je regarde ma montre : 5h00. Pourtant le cadran n’a pas sonné. Ah ! j’oubliais, on n’apporte pas de réveille-matin dans le bois; on n’en a pas besoin, c’est l’anxiété qui agit sur le métabolisme. Je regarde autour de moi sans rien distinguer (je n’ai pas mes lunettes), j’écoute sans rien entendre : la nuit dort encore... mon ami Jacques aussi. Je me lève, je le pousse en passant. Il ouvre un oeil sans déranger l’autre et comprend vite que c’est le moment pour deux pêcheurs pécheurs (la pêche est notre péché mignon) comme nous d’échanger le confort du lit pour... le confort de la chaloupe.

        Après s’être gargarisés au jus d’orange, nous nous choisissons un fruit et sortons du camp face au lac. C’est là notre rendez-vous. Quelle merveille ! Le temps frais et le vent nous stimule le frisson. La journée s’annonce belle.

        Soudain, sans avertissement, le vrombissement du moteur sort brusquement le silence de l’aube de sa torpeur et... c’est le départ. La chaloupe fend l’eau calme du lac comme un bistouri mais heureusement la plaie se cicatrise aussitôt sans laisser de stigmate. Au loin, entre deux montagnes, le soleil se lève et, tout en s’étirant, chasse les dernières vapeurs de la nuit. Quelle euphorie ! Nous ralentissons et commençons à pêcher.

        Vers 8h00, nous rentrons déjeuner. Durant ces quelques heures, nous avons pris des truites. Combien ? Je ne m’en souviens plus. Nous avons aussi échangé quelques mots, pas plus. Tout çà pour vous convaincre que la pêche demeure un excellent moyen d’évasion, de faire le plein d’air pur et de silence. En effet, les silences en disent souvent beaucoup plus que les paroles.

                                            Je vous raconterai peut-être la suite plus tard.

Robert Baril

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