Ce que notre voyageur ne raconte pas, c’est ce fait divers rapporté par le journal le Canadien du 5 janvier 1824 où il semble être lui-même mis en scène. On le décrit comme étant « un jeune John Bull qui n’avait pas encore été témoin des coutumes et usages des Canadiens ». Se trouvant chez l’habitant, témoin des embrassades successives, et ignorant qu’elles n’étaient permises qu’aux arrivants, « il se levait de temps en temps et allait embrasser les Dames et Demoiselles ».

Source : Nos racines

 

LES CARTES de VŒUX

Inventée en 1843 par l’homme d’affaires anglais Henry Cole (1808-1882), la carte de vœux du temps des fêtes connaîtra une croissance rapide jusqu’aux années 1970.La multiplication des moyens de communications entraînera par la suite une perte de popularité de ce courrier saisonnier. Ce type de carte est utilisé aujourd’hui surtout par les entreprises commerciales.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, les cartes de vœux du Nouvel An, au début de XXe siècle, ne comporte aucun des éléments attribués traditionnellement à cette période de l’année.

Au cours des années 1930, 1940 et 1950, les cartes de vœux du Nouvel An se raréfient. Paysages d’hiver, chandelles, feu de foyer, lanternes, feuilles de gui ou de houx servent d’ornement. Les formules de vœux ont presque disparu pour faire place à de brefs messages.

« Vœux sincères de bonne et heureuse année ».

« Bonne et heureuse année. Tous les meilleurs vœux et souhaits très  sincères ».

« Beaucoup de bonheur et meilleurs souhaits pour la Nouvelle Année ».

Source : La revue d’histoire Cap –aux- Diamants

 

SUGGESTIONS DE LECTURE

Ne manquez pas de lire le tome 2 de la série « Les portes de Québec » écrit par Jean-Pierre Charland. Ce livre a comme toile de fond l'atmosphère extraordinaire du tricentenaire de Québec en 1908.

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