MGÉNÉALOGIEM

Les de CARUFEL

ORIGINES

La famille de Carufel descend de Jean Sicard de Carufel qui est issu d’une famille de noblesse authentique du Haut-Languedoc.  Certains de ses descendants ont laissé tomber le Sicard et ont conservé la dénomination de la seigneurie (Carufel ou de Carufel) comme nom de famille.  Né en l666, l’ancêtre Jean Sicard de Carufel est le fils de l’avocat du Parlement Pierre Sicard de Carufel et de Marie de Fargues de la paroisse Saint-Jacques de Castres (Languedoc).  Entré très tôt dans le métier des armes, il n’a que 19 ans quand il est recruté par le gouverneur et intégré dans un détachement de 500 hommes dont la mission est de pourchasser les Iroquois.

EN NOUVELLE-FRANCE

La petite armée s’embarque à La Rochelle à bord de vaisseaux exigus et infects et traverse l’Atlantique dans des conditions indescriptibles.  Jean Sicard de Carufel arrive  enfin à Québec le premier août 1685, comme sergent de la compagnie du sieur Meloize.  La première mention de la présence de Jean Sicard de Carufel en Nouvelle–France est inscrite dans les registres de l’église Notre-Dame de Québec, le 20 janvier 1686 alors que le jeune homme renonce officiellement au protestantisme.

En 1694, il s’établit à l’Ile d’Orléans. Samedi le 27 novembre 1694, il épouse, à Saint-Pierre de l’île d’Orléans, Geneviève Raté, fille de Jacques Raté et d’Anne Martin.

LE FIEF DE CARUFEL

Après avoir vécu plus de dix ans à l’Île d’Orléans, Jean vend sa propriété, le 18 mars 1704, à son beau-frère Pierre Raté.  Au début de 1705, les Sicard sont déjà installés dans le bas de la rivière Maskinongé, dans la seigneurie des Legardeur de Repentigny.  Le fief de Carufel est octroyé à Jean Sicard, le 21 avril 1705, par le gouverneur Philippe de Rigaud et l’intendant Beauharnois.  Ce domaine de deux lieues de front sur deux de profondeur correspond à peu près à l’actuelle paroisse de Saint-Justin.

L’abbé Hermann Plante écrit : « Dès l’entrée en possession de son fief, le seigneur de Carufel songe à s’y établir; mais ce n’est pas encore le temps.  En 1705, il est difficile de s’éloigner du fleuve Saint-Laurent.  La terreur iroquoise est très présente.  Le  traité  de  paix  de  1701  n’a  pas  encore  fait ses preuves ni donné de garantie propre à permettre au seigneur de Carufel d’attirer des censitaires loin des rives du fleuve ».

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