L’enfant commence à se détacher de ses parents vers l’âge de 9 ou 10 ans et il cherche à s’identifier à ses pairs, c’est-à-dire aux autres jeunes. Il est alors en contact avec diverses influences et subit de multiples pressions sociales qui peuvent avoir un impact sur son comportement et sur la perception qu’il a des règles parentales. Le parent peut avoir l’impression qu’il a moins d’ascendant sur son enfant et que son autorité est presque nulle. Devant la « machine commerciale » de la sexualité et l’influence du groupe, il peut penser que ses interventions sont un coup d’épée dans l’eau et peut même être tenté d’abdiquer.

 

Nous croyons que les parents doivent prendre position face au phénomène de la sexualisation précoce. Il leur est possible de réaffirmer leurs valeurs personnelles auprès de leur enfant en paroles, mais aussi à travers des gestes quotidiens. Cela rassure l’enfant, lui donne des repères et l’aide à développer son jugement.

 Cette nouvelle réalité de la sexualisation précoce est très préoccupante. C’est pour cette raison que la « Journée des femmes à l’AREQ », tenue le 6 mars à Trois-Rivières, sera axée sur ce sujet. Mme Lilia Goldfard, coordonnatrice du projet de recherche sur la sexualisation précoce des filles au Y des femmes de Montréal y donnera une mini-conférence sur ce thème d’actualité.

 Dans le prochain journal, vous trouverez la programmation complète de la « Journée des femmes à l’AREQ », activité régionale pour fêter le 15e anniversaire du Comité de la condition féminine.

 Claire Larouche
Responsable 

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